Titre : | Étude épidémiologique de la fièvre hémorragique de Crimée Congo |
Auteurs : | Feriel Bouagache, Auteur ; sara Khelil, Auteur ; Ratiba Baazizi,, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Alger : École Nationale Supérieure Vétérinaire, 2023 |
Format : | 60 f. / ill. / 30 cm |
Accompagnement : | CD-Rom |
Note générale : |
Projet de fin d'études: Science vétérinaire: Alger, École Nationale Supérieure Vétérinaire: 2023
Bibliogr. |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Crimée Congo ; Épidémie ; FHCC ; Pathologie des animaux |
Résumé : |
La documentation initiale de cette maladie s'est produite dans les années 1940 sur la péninsule deCrimée, qui connaissait une épidémie de fièvres hémorragiques intenses. Par la suite, le virusresponsable de cette maladie a reçu le nom de virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo(CCHFV) d'après le virus du Congo, identifié en 1956 et possédant des antigènes identiques. Cevirus est classé dans le genre Nairovirus de la famille des Bunyaviridae. Il s'agit d'un virus de taille
importante avec une structure d'ADN double brin, enfermé dans une enveloppe. La répartition géographique du virus est étroitement liée à la distribution de ses principales espèces de tiques vectrices. Ces tiques appartiennent principalement au genre Hyalomma, mais peuvent également être trouvées dans les genres Dermacentor et Rhipicephalus. Le virus est répandu enafrique, en Europe et en Asie occidentale, mais est notamment absent des Amériques. Au sein des populations de tiques, le virus est capable de persister par diverses méthodes de transmission,y compris la transmission transstadiale et transovarienne, ainsi qu'occasionnellement par transmission vénérienne. De plus, des cas de transmission pendant les repas ont été enregistrés. Il y a peu de données publiées concernant la prévalence du virus chez les tiques, ce qui donnedes résultats variables (allant de 0,7 % à 33 %) selon la méthode de détection utilisée et les espèces de tiques examinées. Le virus est connu pour circuler dans la nature à travers un cycle enzootique impliquant de nombreux hôtes vertébrés, dans lequel sa présence ne provoque pas de symptômes; seuls les humains développent la maladie. Les principaux hôtes vertébrés comprennent les lièvres, les hérissons, les rongeurs, ainsi que les animaux domestiques tels que les bovins, lesmoutons, les chèvres, les chevaux et les porcs. Les hôtes domestiques sont considérés comme des hôtes amplificateurs du virus, car ils restent virémiques pendant au moins une semaine après avoir été infectés et produisent des anticorps spécifiques, qui peuvent être identifiés par des tests sérologiques. La transmission se fait principalement par les piqûres de tiques chez l'homme. Cependant, il existeégalement un risque potentiel d'infection par contact avec les fluides corporels ou les tissus infectés d'animaux virémiques. La CCHF se caractérise par des épidémies saisonnières chezl'homme, ce qui permet d'identifier des zones spécifiques d'infection. Cette maladie est considérée comme émergente dans la nature. La manifestation clinique de la FHCC se traduit par un début fébrile pouvant évoluer vers un syndrome hémorragique fatal dans 50 % des cas. Dans l'épidémiologie, la Turquie est aujourd'hui devenue un épicentre de la maladie, avec environ 1 000 cas signalés chaque année au cours de la dernière décennie. Ce changement est probablement dû à des erreurs de diagnostic antérieures, ainsi qu'à des changements dans les écosystèmes et à la réoccupation de terres agricoles abandonnées. Abstract: The initial documentation of this disease occurred in the 1940s on the Crimean peninsula, which was experiencing an epidemic of intense hemorrhagic fevers. Subsequently, the virus responsible for this disease was named Crimean-Congo Hemorrhagic Fever Virus (CCHFV) after the Congo virus, identified in 1956 and possessing identical antigens. This virus is classified in the Nairovirus genus of the Bunyaviridae family. It is a large virus with a double-stranded DNA structure, enclosed in an envelope. The geographical distribution of the virus is closely linked to the distribution of its main vector tick species. These ticks mainly belong to the Hyalomma genus, but can also be found in the Dermacentor and Rhipicephalus genera. The virus is widespread in Africa, Europe and Western Asia, but is notably absent from the Americas. Within tick populations, the virus is able to persist through a variety of transmission methods, including transstadial and transovarial transmission, as well as occasional venereal transmission. In addition, cases of transmission during meals have been recorded. There is little published data on the prevalence of the virus in ticks, yielding variable results(ranging from 0.7% to 33%) depending on the detection method used and the tick species examined. The virus is known to circulate in the wild through an enzootic cycle involving numerous vertebrate hosts, in which its presence causes no symptoms; only humans develop the disease. The main vertebrate hosts include hares, hedgehogs, rodents and domestic animals such as cattle, sheep, goats, horses and pigs. Domestic hosts are considered amplifying hosts for the virus, as they remain viremic for at least a week after infection, and produce specific antibodies that can be identified by serological tests. |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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P4.24320.00/1 | P4.24320.00 | PFE | B. Magasin des Thèses et PFE | Memoire de fin d'études | Consultation sur place Exclu du prêt |
P4.24320.00/2 | P4.24320.00 | PFE | B. Magasin des Thèses et PFE | Memoire de fin d'études | Document en bon état Disponible |
P4.24320.00/3 | P4.24320.00 | PFE | B. Magasin des Thèses et PFE | Memoire de fin d'études | Document en bon état Disponible |