Résumé :
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Les principaux signes cliniques de la fourbure chez le cheval sont une augmentation du pouls digité, une difficulté à tourner, un pas raccourci et hésitant. La cause la plus fréquente est alimentaire chez les chevaux prédisposés, en raison d’un trouble endocrinien dû au syndrome métabolique équin, ou à la maladie de Cushing. Elle peut être infectieuse ou biomécanique chez les chevaux utilisés « pieds nus », qui sont exposés à la fourbure chronique. La fourbure aiguë est une urgence. Le risque de la développer est augmenté par une prise de poids dans les trois mois précédents, les saisons d’été et d’hiver, un accès à l’herbe dans les4 semaines précédentes, la mise au box dans la semaine qui précède, une boiterie ou une douleur après la ferrure ou le parage, une maladie endocrine sous-jacente et un retard de vermifugation. Pour le traitement, le contrôle de l’endotoxémie est important. L’utilisation du froid en phase aiguë est bien codifiée : le maintien des doigts du cheval à une température constante inférieure ou égale à 6 °C pendant 48 à 120 heures. La mise en place en phase aiguë de chaussons thérapeutiques avec support furcal est préconisée, ainsi que la réalisation, en phase subaiguë, de ferrure du type« Rock and Roll Rail Shoe ». Certains facteurs pourraient améliorer le pronostic, notamment la mise en place précoce de la cryothérapie.
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