Résumé :
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L’impact économique de l’infection par la diarrhée virale bovine (BVD), évalué dans divers modèles prenant en compte a minima la présence d’animaux infectés permanents immunotolérant (IPI) et les troubles de la reproduction, a conduit plusieurs pays européens à élaborer des plans de lutte. La Suède, profitant d’une densité bovine faible, a débuté un plan d’éradication en 1993 sans l’usage de la vaccination.La Scandinavie et certaines zones d’Europe ont déjà éliminé le virus. La Suisse a débuté en 2008 un programme d’éradication en profitant des progrès du diagnostic de laboratoire, avec un fort investissement humain et financier. L’Allemagne a suivi en 2011, recommandant, en complément du plan d’éradication, l’usage de la vaccination comme dans les protocoles antérieurs en Basse-Saxe. Avec l’aide d’outils modernes de diagnostic, l’éradication semble possible partout en moins de 5 ans, mais elle nécessite un important engagement personnel et financier et une étude coût-bénéfice préliminaire.
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