Résumé :
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La mise en place de délais de sécurité relatifs à l’utilisation de certains douvicides en élevage laitier, et l’évolution des temps d’attente lait relatifs à l’oxyclozanide, l’albendazole, et le triclabendazole conduisent à une gestion plus raisonnée des trématodoses de zones humides. Un diagnostic le plus précis possible de la prévalence, du niveau et des zones d’infestation des bovins laitiers par la grande douve ou par les paramphistomes doit être allié à une bonne connaissance des caractéristiques et des contraintes relatives à chaque produit utilisable.Le tout permet d’élaborer des plans de gestion agronomique et médicale sur mesure de ces parasitoses. Notamment, le temps d’attente désormais imposé pour l’oxyclozanide et l’albendazole en élevage bovin laitier contraint, hors traitement d’urgence, à restreindre l’utilisation de ces molécules pendant la période de tarissement jusqu’au vêlage, ou à l’occasion d’un traitement médical concomitant, qui génère lui-même un retrait du lait.La méthodologie d’approche et de gestion de la fasciolose et de la paramphistomose en élevage laitier est développée et illustrée par deux exemples de prescription sur mesure dans des élevages laitiers haut-normands.
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